Pour toi

M'endormir dans tes bras et arrêter le temps.
Me plonger dans tes yeux, les sentir amoureux.
Et puis te dire tout bas, les mots que tu attends.
J'ai le cœur dans les cieux pour faire les plus beaux vœux.

Allumer la lumière, voir enfin tes baisers.
Sentir vibrer ton corps, le laisser se raidir.
Embrasser tes paupières, tes lèvres caresser.
T'accompagner encore si tu veux revenir.

Parfois même je crois, que tu es là pour moi.
Qu'importe ce que j'ai vu, jaloux de l'Inconnu,
Si nos regards, ma foi, se croisent malgré toi.

Si je pleure maintenant, si je crie en dedans,
C'est seulement que la vie, sans un égard a pris
Mon cœur en un instant. Délaissé maintenant...

Sur ma peau

Je voudrais réécrire toutes les chansons d'amour,
Pouvoir crier des mots qu'on n'a pas inventé
Pour enfin te décrire, oh ! Combien mon Amour,
J'ai le cœur sur la peau, comme prêt à exploser.

Il n'est plus de moments où je ne pense à toi.
Plus de jours, plus de nuits où je peux dire: "Mon cœur
Va tranquille en chantant sans se briser la voix,
Sans prier qu'aujourd'hui, il puisse aller sans peurs."

Je voudrais mon Amour que tu saches, oh ! Combien
Je sais que de ma vie je n'ai aimé ainsi.
Qu'il arrive le jour où le mien sera tien...

Qu'elle arrive la nuit où désirs et envies
Ne seront pour toujours que révolus desseins,
Rassasiés par le fruit de nos âmes unies...

J'ai lu Do, Ré, Mi

Dieu ! Que la musique m'est douce !
Voilà mon coeur en Fa majeur !
Nul n'est besoin qu'on ne le pousse ;
Il est déjà un brin rêveur.

Nous ne chantons les mêmes notes.
Je crois pourtant, sur la portée,
Croiser ta voix, quand elle flotte,
Vers un accord tant espéré.

Sais-tu chanter à l'unisson ?
Peux-tu écrire la mélodie
Avec moi, sans un soupçon ?

Vois-tu combien tu m'as surpris ?
Combien je fais tant de façons
Depuis que j'ai lu Do, Ré, Mi ?
Nighthawks, Edward Hopper, 1942

Don

"When a man walks into a room,
he brings his whole life with him.
He has a million reasons for being anywhere.
Just ask him.
If you listen, he'll tell you how he got there,
how he forgot where he was going
and then he woke up.
If you listen, he'll tell you about the time
he thought he was an angel,
or dreamt of being perfect.
And then he'll smile with wisdom,
content that he'd realised
the world isn't perfect.

We're flawed because we want so much more.
We're ruined because we get these things
and wish for what we had."

Don Draper's monologue, Mad Men, S.4-Ep.8.

A new message

I don't know your voice...
Could it be calling for me?
The words I'm reading
Have caught me listening.

I don't know your eyes...
Could they be looking at me?
The picture I'm seeing
Has found me watching.

I don't know your hands...
Could they be reaching for me?
The dreams I'm touching
Have caressed all of my skin.

I may know your soul...
Could it have opened to me?
The heart I'm sensing
Already has me sharing.

Waiting

I try to smile. Often.
I could just cry. Fuck’em!
I used to dream. Sometimes.
I could just scream. Big times!

The tears have dried. Better.
The smiles I hide. Harder.
It doesn’t mean. I cope.
No need to dream. No hope.

There’s so much pain. Insane.
      I am waiting for all.

There’s so much fear. In here.
      I am waiting for life.

Not enough love. No love.
      I am waiting for all...

Another dream

Mais où es-tu ? Je n'te vois pas...
- I'm right here! Can you see me?

Il me semble que je t'entends...
- Here you are! Are you crying?

Est-ce que tu t'approches ? Ou est-ce que tu t'éloignes ?
- I'm standing still, waiting for you.

Prends-moi la main. Guide-moi.
- Put your arms around me.

Who is this? Someone's coming! Stay with me!
- Ecoute... Ferme les yeux... Entends ma voix...

Qui sont ces gens ? Tu les connais ?
- Don't worry... I'll look after you...

Je vois ton ombre ! Retourne-toi... Regarde-moi...
- I'm not going anywhere. Trust me.

...
- ...

J'ai froid. Où étais-tu ?... J'ai peur.
- Look! The night has come...

Je sens ton cœur... Je sais ton âme...
- Look into my eyes. I love you.

Je n'te vois plus ! Où es-tu ?
- I'm right here...

Je t'aime.
- ...

How do you?

How do you dream when you're awake?
How do you believe when you're a fake?

How do you pray when you're a sinner?
How do you warm up when you shiver?

How do you trust when you can see?
How do you feel when you can't see?

How do you know how to receive?
How do you share when you can't give?

How can you enjoy the ride when you can't drive?
How can you swim when all you want is to dive?

How do you love when...?
How to be loved?

Encore un soupir

A quoi bon les sourires, quand tout est mort dedans ?
Jusqu'au dernier soupir, la vie qui prend son temps.
Le feu de mes désirs peut bien rester ardent,
A toi je peux le dire, je suis toujours perdant.

Il me sert de penser que l'espoir ne renaît.
Il m'arrange de rêver cette histoire du passé.
S'il me prend de songer qu'on peut recommencer,
Je veux bien m'allonger jusqu'à me retirer.

A quoi bon se revoir quand on sait les limites,
Et qu'on ne veut plus croire qu'on peut encore changer ?
A-t'on dans nos mémoires les mêmes réussites ?

Je ne sais quelle force nous fait et nous défait.
Sur nos cœurs cette écorce n'a pas voulu de suite
A cette histoire de gosses qui n'ont pas su s'aimer.

Je t'aime encore

J'ai rêvé que je t'oubliais,
Evitant les peurs, les regrets.

Tu n'as pas su mes prières,
Accrochées a ces paupières,
Immergées par tant de larmes.
Même s'il n'est rompu le charme,
Espère que je me désarme.

Et de tes retours, moi je crains
Ne pas savoir si au matin
Contre ton corps me réveiller.
Oublier que tu n'as donné
Rien de plus qu'un souvenir.
Et notre histoire, là de mourir.

Quote

"I don't think we should give up our values to find common ground. Then it's not common ground, it's their ground and we're just standing on it."

"Now or later"
Christopher Shinn

Oppression

De confusion des sentiments,
En sentiment de confusion...
D'une impression de changement,
Vers un sentiment d'oppression...

Est-ce qu'une faiblesse rend plus fort ?
Est-ce que la volonté des lâches ?
Est-ce que la foi survit la mort ?
Est-ce que l'amour ne nous détache ?

Ne plus savoir si demain...
Ne plus attendre que la fin.
Lâcher sa vie d'entre ses mains.

Et ne jouir que du meilleur.
Ne plus entendre que son cœur,
Qui de l'amour, qui du bonheur...

Ainsi

Ne vivre qu'à moitié,
Puisque d'un corps meurtri
M'être fait prisonnier.

Crucifier le passé
Parce-que demain ne luit
Par le poids des excès.

Ne plus envisager
Que de ma vie ainsi
Je peux encore jouer.

Et comment préférer
A mes pleurs, que je crie
"C'est une belle journée !" ?

So,

So, what’s now?
What happens next?
Do I get to know how
I should go without text?

Who said:
Hiding was easy?
I say:
There shouldn't be any fighting.

Is there any hope?
Or is it just a lie?
I don’t think I can cope
Anything but high.

So, here I am!
Faking all over…
Until I condemn
Again… Forever.

C'est bien assez

Ne pas porter de croix,
Ne vivre que pour soi.
Laisser la vie couler,
Leurrer l’humanité.

Ne plus prendre de risques,
Attendre que l’on vous fixe.
Ne plus croire au matin,
Attendre ainsi serein.

Votre insolence vous va si bien,
Si c’est si bien, c’n’est pas assez.
Votre silence me sied si bien,
Si c’est si loin, c’n’est pas assez.
Votre savoir vous suffit bien,
S’il est si plein, c’n’est pas assez.
Mon ignorance me va très bien,
Si je n'sais rien, c’est bien assez.

Ne pas lever les yeux,
Ne marcher que pour mieux
Attendre que pour soi,
Se montre enfin la croix.

Question de genre

Petit homme de sang,
Il voit la vie en grand.
Alors qu’il est enfant,
On le veut innocent.

Petit être aux vœux tendres…
Il ne sait que répondre
A ses questions de genre,
Que nul ne veut entendre.

Mais que Dieu le pardonne,
Si dans son cœur résonnent
Tous ces cris qui n’étonnent
En somme en rien personne.

Il ne sait si sa voie
Ne tourne pas des fois,
Comme un manège en bois,
Quand même lui c’est moi.

Amour en vain

Une nuit sans sommeil pour un amour en vain
Un dimanche au soleil par un été sans fin
Bleu-mer pour horizon, la musique du silence
Nos doutes ont eu raison de notre histoire, je pense

Tu voyais une affiche ; tu m’aurais bien glacé
Et si mon cœur en friche n’avait pas su t’aimer
Il n’aurait pas compris, que de ton idéal
Je n’étais qu’un pari, image d’Epinal

Tes nuits peuplaient mes jours ; et de mes nuits sans toi
Je ne voyais comment, pour mieux te retrouver,
Espérer sans détours que tu ne sois qu’à moi

On a cru cependant qu’on pourrait sans lutter
Se comprendre toujours. Mais la passion, des fois,
Se joue des lois d’un temps qu’on voulait embrasser

De nos jours

Qui croyez-vous que nous serons,
Quand d’être ici, nos souvenirs ?
Que croyez-vous que nous pourrons,
Quand de nos vies, ne plus choisir ?

Qui pourra dire s’il a aimé ?
Et si son cœur, et si son âme,
Dans un élan ont communié ?
Quand de nos vies, plus qu’une flamme…

Qui saura dire de ses sagesses,
Qu’elles ont changé le cours du monde ?
Et contre toutes ses paresses,
Et de ses craintes a su répondre ?

On joue du temps comme il nous semble
Pour des selons, pour des paraître
Mais de nos jours, moi il me semble
Que l’on oublie d’en être maître.

Si la Femme...

Je me veux pénétrer les entrailles du monde
Je veux me projeter au dehors de la ronde
Je voudrais que les heures deviennent des secondes
Je ne veux pas savoir si la Femme est féconde

La Nature est bien faite selon des règles d’or
L’Homme est un prédateur qui ne lui fait pas tort
Ici bas, moi je crois, je ne peux plus alors
Supporter le Malin et le combattre encore

Si tu me veux du mal, n’oublie pas que tu dois
Me laisser me livrer, debout les bras en croix,
Quand prier ta pitié devient alors mon choix

Tu dois jeter les armes avant qu’elles ne te perdent
On a vu bien souvent ne pas repousser l’herbe
Si la Femme est féconde, ce n’est pas de ta verve

C'est pas un S.O.S

Si j’écris ma détresse, ce n’est pas par tristesse
Je vous livre mes peines, elles me tiennent en haleine
Si je vous fais confesse, c’est pas un S.O.S
Je veux mes journées pleines, pour faire mes nuits sereines

Si je parle de trépas, ne vous méprenez pas
A chacun sa recette. J’vous veux pas en alerte
Qui d’autre m’aidera à me sortir de là ?
Ce n’est qu’une longue quête, et ça me prend la tête

Si je semble en dépit, ce n’est qu’une thérapie
A vous je peux le dire, c’est pas pour en finir
Les mots sont des amis, sans rime je m’ennuie
Et combien prêt au pire, il me plait de l’écrire

Si je vous semble vain, passez votre chemin
Si je vous semble noir, c’est pas du désespoir
Si je vous tends la main… trop tard… c’est bien
Si je ne veux plus croire, c’est qu’il n’y a rien à voir

Quand je m'emporterai

Un silence, vous me donnerez
Vos prières, j’entendrai


De fleurs, ne me couvrirez
Dans vos cœurs, les porterez

De musique, n’écouterez
Dans vos âmes, je chanterai

De plaques, m’épargnerez
Dans vos yeux, je lirai

De noir, ne porterez
La lumière, je verrai

De l’espoir, éprouverez
De cette fin, je renaîtrai

De regrets, ne ressentirez
Du mieux, m’avez aidé

En paix, me laisserez
Pour mieux recommencer

Vos larmes, sécherez
J’en ai assez versé

Rien de moi, ne garderez
De bien(s), ne laisserai

Peut-être enfin, comprendrez
De moi, et de l’amour évité

De la joie, montrerez
Puisque de la peine, libéré

Quand je m’emporterai
Las d’ici continuer

Chacun son tour

Le noir du monde m’éblouit, quand de vos corps je m’enivre.
Vous m’embrassez, vous m’enlacez. Vous ne savez si me toucher.
De vos prénoms, je n’ai que faire. De vos baisers moi je veux vivre.
Le deal est clair. C’est pathétique, quand on se rend la liberté.

De l’un à l’autre, de bras en corps, c’est une danse, un pas encore.
De lèvre a lèvre, on se caresse. Ce qui me blesse, c’est vos regards.
Ils sont avides, ils sont perfides. Ils ne savent pas quand ils ont tort.
Je peux y lire toute ma souffrance. Ils ne savent pas que je m’égare.

Quand vos mains glissent et qu’elles m’explorent, est-ce par dépit ? Est-ce par plaisir ?
Je vous laisse faire, j’vous attendais. Je vous connais, quoi qu’il vous plaise.
De vos mouvements, je sais bouger… quand tout d’un coup, vous laisser jouir.

Vouloir encore ? Pouvoir toujours ? Mes rêves sont fous ! Ils sont d’amour.
Je prends de vous ce que je veux. Vous me prenez et me laissez.
Mais pour donner ce que j’n’ai pas, j’vous ai bien eu ! Chacun son tour !

Car…
Bien trop nombreux vous êtes passés, sans rien laisser, sans rien donner.
Et…
Bien trop souvent j’vous ai cherché, bien qu’en sachant que j’n’en peux plus.
Mais…
J’l’ai bien cherché. J’l’ai bien voulu. Je m’en souviens… j’en ai pleuré.
Alors ?

Quoi que...

Quoi que je fasse, où que je sois,
Je ne sais pas, je ne sais plus.
Quoi que je pense, quoi que je crois,
Je ne veux pas, je ne veux plus.



Quoi qu’on me dise, quoi qu’il arrive,
Je m’en fous bien, en vérité.
Quoi que je lise, dans quel livre,
C’est aussi bien, de l’oublier.

Mais laissez-moi me reposer ! Voyez mon cœur si fatigué.
Qui peut me dire où j’en étais quand j’ai perdu le sens a tout ?
J’veux pas qu’on m’aime, j’veux pas aimer. C’est pas par peur… pas de regrets.
De mes questions, j’en ai assez. Et vos réponses me rendent fou.

Je sais bien que rien n’y fera, que d’aventure on me perdra.
Mes aventures me rendent malades. Elles sont bancales… pas d’quoi en rire !
De vot’pitié, je ne veux pas. Rien n’est plus sûr que mon trépas.
Que mon future soit si fade m’est bien égal, pour tout vous dire.